GERARD DECQ
Doce cuentos peregrinos: un asfalto...
Etranges pèlerins : une pluie de ...
Etranges pèlerins : une pluie de mousson a mouillé le macadam sur lequel progresse à pied, à plat ventre et à plat dos, une bien étrange procession.
Le torse courbé en avant, porteur d'un drapeau de couleur rouge, un homme balaie la chaussée devant ses pas. Le compagnon qui le suit, s'est relevé. Il déploie, sur le chemin balayé, une sorte de tapis rectangulaire, ramasse à ses pieds une noix de coco. Le voilà qui s'étale à plat ventre sur le tapis et, le bras étiré, dépose sa noix devant lui. Il se relève, reprend son tapis, va jusqu'à la noix, et le manège recommence indéfiniment. Derrière lui, un troisième homme effectue les mêmes gestes, mais progresse à reculons en se couchant sur le dos. Lui aussi, sans la voir, dépose ainsi une noix à bout de bras. Ces pèlerins-pénitents, court vêtus, ne s'effarouchent nullement de ma curiosité d'occidental et acceptent même d'être photographiés. Sans doute ont-ils une satisfaction spirituelle à s'imposer, des jours durant, les tourments physiques d'une telle progression.
Je ne saurai pas si la finalité de leur trajet est Orccha où nous nous rendons, Bénarès la lointaine ou un autre lieu saint, car "mon chauffeur" n'a pas l'air décidé à se renseigner auprès d'eux. Il s'est contenté de me signifier que ces hommes accomplissaient un pèlerinage.
Doce cuentos peregrinos: un asfalto mojado de lluvia del monzón en la que progresa a pie, boca abajo y de espaldas, una extraña procesión. El torso se inclinó hacia adelante, llevando una bandera roja, un hombre barre el suelo delante de sus pies. El compañero que sigue, se levantó. Se despliega en la carretera barrió una especie de alfombras rectangulares, coge sus pies un coco. Aquí se extiende boca abajo sobre la alfombra y los brazos estirados, impuso las tuercas antes de él. Se levanta, toma su stack, va a los frutos secos, y el viaje de nuevo indefinidamente. Detrás de él, un tercer hombre realiza las mismas acciones, pero progresa hacia atrás por mentir sobre su espalda. Demasiado, sin ver y presentar una tuerca en brazos. Estos peregrinos, penitentes, vestido corto, no se apartan de mi manera de curiosidad occidental e incluso aceptan ser fotografiados. No hay duda de que tienen una satisfacción espiritual es necesario, por días, los tormentos físicos de tal progreso. No sé si el propósito de su viaje es Orccha dónde vamos, Benares distante u otro lugar sagrado, porque "mi conductor" no parece decidido a aprender de ellos. Simplemente significa para mí que estos hombres realizaron una peregrinación.



+3